CINEMA
Le collège Hennequin fait son cinéma
!
L’équipe pédagogique du collège Joseph Hennequin mène, cette année, un important
projet « Devoir de mémoire » initié par M.Sébastien Bellet, professeur d'histoire-géographie.
C’est dans ce cadre que
s’inscrit, entre autre, « Le temps du maquis », un film dont le scénario a été écrit par Christophe Boutier, professeur
documentaliste, pour les trente comédiens qui composent le club théâtre qu’il anime dans l’établissement. Ce film d’ « artisans » - qui se veut de qualité – présentera au public, vendredi 14 juin,
au centre socio culturel de Gannat puis à Broût-Vernet, le 29 juin, la dure réalité de la vie quotidienne et clandestine, au milieu de la forêt, d’hommes et de femmes courageux – les maquisards -
qui devinrent Résistants, et recoururent, au péril de leur vie, à la guérilla pour s’attaquer à la milice du Maréchal Pétain et aux troupes d’occupation. Au départ, si l’initiative est apparue comme totalement « folle », elle est rapidement devenue
fédératrice puis vecteur d’enthousiasme et d’apprentissages.
Aidés par leur enseignant, les comédiens gèrent le projet et donnent vie au mot couchés sur le tapuscrit. Ainsi, Chloé Giraud et Antoine Fumoux, lequel a
créé pour l’occasion une « grue », filment, réalisent et procèdent au montage des scènes tournées par des comédiens confrontés à la réalité du cinéma, celle de la longue attente avant
de tourner, celle de jouer devant une caméra, celle de refaire plusieurs fois une même prise pour ne conserver que la plus juste... Des notions propres à
la technique cinématographique telles que le travelling, la plongée, la contre plongée, le plan américain... ont été abordées.
Quant aux personnels du collège, aux familles enthousiastes, ils ont été mis à contribution afin
d’aider à l’« habillage » du film. Il a fallu trouver l’Ideal Neumann,
cette machine à écrire allemande de marque ou encore le fameux poste TSF afin de pouvoir écouter la BBC. Pas simple, non plus, de mettre la main sur des vêtements rappelant l’année 1943, de
fabriquer des conteneurs identiques à ceux parachutés par la Royal Air Force, de donner naissance à une quinzaine de mitraillettes anglaises Sten, ou de créer un poste d’émetteur
radio... !
A ce jour, six heures de tournage ont déjà été réalisées, dix autres sont prévues,
pour une expérience passionnante qui, n’en doutons pas, restera gravée dans la mémoire des acteurs.
Cette fois, le tournage du film, "Le temps du maquis" a eu lieu en intérieur, et plus exactement dans l’atelier du collège.
Un grand merci au maître des lieux, M. Patrick Coine pour son aide précieuse et sa disponibilité.
Nous avons eu besoin de deux heures pour tout organiser :
* Une première heure fut nécessaire aux comédiens pour se costumer et aménager l’atelier en une sape dédié à la presse clandestine.
* Une seconde heure, pour le tournage.... où seulement 10 minutes de film ont été conservées. Une réalité qui a beaucoup surpris les
acteurs.
Dans cette scène de tournage, nous collons pafaitement au sujet 2013 proposé par les organisateurs du concours de la
Résistance (3ème), à savoir : « Communiquer pour résister »…
La scène ainsi tournée ce vendredi par quatre comédiens mettait en relation :
-
un opérateur radio,
-
un journaliste qui écoute les messages de Londres à la TSF, écrit des tracts appelant la population à se soulever et
rédige un journal clandestin, Le M.U.R. (Mouvement Uni de la Résistance) de Gannat
- un agent de liaison, qui passe les
messages secrets aux autres membres de la Résistance.
- un Résistant, « Sanglier », chargé de nourrir le groupe par le fruit de sa chasse.
En photo, les accessoires utiles au tournage : la machine à écrire, le poste TSF, le poste émetteur radio, les journaux
clandestins, les tracts…
Tournage – 4ème jour :
Le 3ème jour de tournage a eu lieu, hier, pour les scènes
mettant en relation la factrice des PTT avec un maquisard puis la remise de messages clandestins entre résistants dans la ville.
Aujourd’hui, 4ème jour de tournage ( 12ème heure), nous étions
de retour dans la belle forêt de Mazerier, à quatre km de Gannat. Le temps s’est maintenu, nous avons donc eu de la chance bien que... la pluie aurait aidé les comédiens à montrer les
terribles conditions de vie des maquisards. Mais, nous plaignons pas, pour tourner c’était l’idéal.
Dur, dur physiquement !
Le rythme fut une nouvelle fois très soutenu. Les scènes à réaliser étaient
importantes, nombreuses et les dialogues relativement denses.
Certains se sont rendus compte que le cinéma implique, aussi, de maîtriser
parfaitement son texte sous peine de devoir couper (souvent) les scènes, de les rejouer, de perdre beaucoup de temps et de faire monter dans les tours réalisateur et cameraman. Mais....
CHUT ! Nous tairons le nom des « résistants » à l’apprentissage du texte !! Et de ceux qui ont oublié leurs accessoires, n’est-ce pas M. (pour Monsieur ou....)... C’est pas faute d’avoir
prévenu. Chut, nous nous tairons, encore ! Grrrrrrr !!
Une nouvelle fois, belle après-midi. Tout s'est parfaitement déroulé : l'avion pour
le tournage de la scène du parachutage était bien à l'heure ! Euh ! En fait, cette avion n'était pas prévu, mais il est arrivé comme il fallait, où il fallait, au moment où nous tournions
la scène des conteneurs emplis de nourriture, d'armes, de vêtements, de médiacaments...
Désormais, sont dans la « boîte », prêtes au montage, les scènes où l’on voit les
maquisards organiser leur vie dans leur campement, leur entraînement, et la récupération des parachutages, et ..... puis... vous n’aurez qu’à venir voir le film le vendredi 14 juin, au
centre socio culturel de Gannat ! Na !
Nos cameraman : Sa majesté, Antoine
Ier (et son ombrelle), notre cameraman, qui vous salue et Chloé dans ses oeuvres, appareil en main, devant le fétou de soupe chaude autour duquel se sont rassemblés trois
maquisards...
Chloé filme la "tambouille" qui prépare un bouillon sous l'oeil attentif des
maquisards affamés.
C’est sous un soleil de plomb – 28° - que nous avons effectué le dernier jour de tournage, toujours à Mazerier.
A la caméra, vissée (voire greffée) à la main, toujours Antoine, cette fois seul, Chloé l’avait
abandonné pour faire l’actrice.
Comme il y avait moins de pages de texte à tourner, nous avons davantage pu prendre notre temps (il
faut du temps pour faire un film) : c’était vraiment appréciable. Je retiendrai cette fois encore la bonne ambiance qui régnait, les sourires, l’enthousiasme, le PLAISIR de
partager ensemble des moments forts, ceux de faire un film.
Le programme consistait cette fois à tourner les scènes liées au ravitaillement du camp des
maquisards, à la préparation de repas modestes et frugales qui parfois pouvaient peser sur le moral des troupes.
Aussi courageux que furent ces Hommes, ils n’en demeuraient pas moins des êtres humains. Avec leurs
forces et leurs faiblesses psychologiques que nous filmons. Ainsi, notre film, Le temps du maquis" tente de montrer la dure vie quotidienne des maquisards dans les bois, das les
montagnes, mauqisards qui ont fait le choix de fuir le régime de Vichy, le STO, et
l'Occupant venu d'Allemagne.
Nous nous sommes également attachés à montrer, grâce à la caméra et au jeu des acteurs, que la vie
continuait malgré tout (bals clandestins, mariage, jeux d'enfants...) et que rien n'aurait été possible pour les Résistants sans l'aide des villageois et des
fermes.
Scène de vie : le feu de camp (sans faire de fumée pour ne pas attirer l’attention) sous la marmite pour cuire quelques patates. Le bois, pour se
chauffer. Hugo, debout, porte les vêtements d'époque de son grand père.
Le guetteur : ici, « La Chouette." avec son
casque de la guerre de 14-18. Tous avaient des noms d'emprunts, des sobriquets, des surnoms... pour ne pas être reconnus.
Je voudrais, un nouvelle fois remercier les parents pour leur aide et notamment Mmes Barthélémy et Brunet, M.
Lescure, pour leur aide, leur générosité, leur humour et leur gentillesse ! Et aussi Mme Fonseca-Fumoux pour... tout !
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* COUP de COEUR pour
:

Le destin de deux familles de 1825 à 1890, l'une de race blanche et l'autre d'indiens d'Amérique, au temps de la grande
conquête de l'ouest et de la ruée vers l'or.
Commentaire
Magnifiquemini-série qui mélange personnages historiques et fictifs dans une grande épopée, allant de 1825 à 1890, émaillée
elle aussi de grands événements charnières pour les Etats-Unis d'Amérique modernes.
Attention ! Ce film est en VO ( sous titré)
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ROMANS:
"Louis le Galoup" (5 tomes) -
Jean-Luc Marcastel
A la relecture de "Louis
le galoup », tome 1, j’aspire à nouveau à évoquer le grand plaisir de lecture qui fut le mien.
D’abord, cette histoire – un roman iniatique
de
fantasy dans la grande tradition des contes d’autrefois - est portée par une langue
particulière, un style savoureux, riche, haut en couleur, proche de l’oralité. Jean-Luc Marcastel qui « écrit plus avec ses
tripes qu’avec sa tête », sait faire chanter les mots : que de belles expressions ! Que de mots poésie !
Jean-Luc est un conteur, un colporteur - comme Thierry,
l’un des personnages – un colporteur d’histoires, un colporteur de légendes qu’il aime à brasser, à réunir pour les faire vivre à nouveau,
différemment, en apportant sa propre touche.
A
travers « Louis le galoup », Jean-Luc Marcastel – inspiré par le grand Claude Seignolles (en photo) - livre aux lecteurs, une fantasy à la française issue de notre
propre folklore, de notre terroir comme l’a fait avant lui Tolkien avec les légendes du Nord. Pourquoi aller chercher ailleurs ce que nous possédons déjà chez nous ? L’Occitanie, le Sud Ouest… possèdent un vivier de récits, de contes fantastiques inexploités, une géographie vertigineuse et belle à souhait, à travers les montagnes du Cantal, la vallée de la Jordanne et Mandailles (en
photo)…
Je ne peux donc que vous conseiller vivement – petits et
grands - la lecture de Jean-Luc Marcastel qui saura vous faire voyager dans une histoire qui se prête merveilleusement bien à
l’oralité !
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le destin d'une femme pirate"
Alain Surget
L’histoire :
A la mort de son demi-frère, Willy, Mary est contrainte par sa mère de prendre la place de celui-ci afin de
toucher la maigre pension qui leur permet de survivre. Cette situation l'oblige à renoncer à son enfance, à sa féminité future ; elle doit apprendre à se défendre et à se comporter en toutes
circonstances comme un garçon. Des batailles de gamins de rues à son enrôlement dans l'armée puis dans la piraterie, Mary, devenue Willy, va devoir lutter sans cesse et parfois même contre
elle-même.
Thèmes :
Roman historique / Biographie romancée de Mary Read / Aventure maritime / Piraterie / Femme pirate /
Aventure
Commentaire :
Voici un roman bien écrit, captivant, un roman historique – plus vrai que nature – un roman d’aventure de
grande qualité qui aborde le destin incroyable et bien réel de Mary Read, célèbre et cruelle pirate du XVIIIème siècle.
Le lecteur est Mary Read ! Il est plongé par Alain Surget dans la personnalité
de cette femme complexe (devenue un homme par obligation), une femme à la féminité étouffée, une femme tiraillée entre deux identités pour exister dans une époque exclusivement masculine. Le
lecteur est embarqué alors un tourbillon d’aventures, d’amours, de craintes, de drames… qui rendent ce beau roman réaliste : Ah, les
batailles ! Ce même lecteur, enveloppé par tant d’émotion, peut-être également plongé dans une certaine tristesse, rassurez-vous, passagère, tant la surprenante et terrible vie
de Mary Read - « tempête » - n’aura jamais été un long fleuve tranquille !
Alain Surget a réalisé un gros travail de documentation pour écrire ce roman ! Une
appréciable rigueur que l’on retrouve, par exemple dans le vocabulaire maritime (expliqué en fin d’ouvrage) qui permet de plonger le lecteur dans la vie à bord.
Une lecture que je conseille donc – peut-être aux amoureux du genre ? – aux bons lecteurs tant ce
roman puissant est vecteur d’émotions fortes !
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Si par hasard c'était l'amour-
Stéphane DANIEL
Alors que Gaspard s'apprête à passer des vacances de rêve à la mer, la voiture
familiale tombe en panne en pleine campagne bourguignonne. L'occasion de découvrir bien malgré lui Fonlindrey, son garagiste louche, son hôtel miteux, sa place principale déserte et
l'incontournable bar des Amis où se retrouvent les jeunes du coin. Contre toute attente, Gaspard sympathise avec eux et, de soirée en sortie, tombe fou amoureux de la plus séduisante des
filles...
Thème
:
Un banal coup de foudre se
transforme en un périple incroyable.
Journal intime d’un adolescent
contemporain qui cache sa timidité sous un voile de dérision et d’humour.
Sentiments / Humour / Ados de
15-16 ans / l'amour à l'adolescence / les vacances en famille / l'amitié pendant les vacances.
Commentaires :
A ne rater sous aucun prétexte sans limite d'âge !Un récit truculent, une bouffée d’air frais ! Un roman au ton ironique
(absolument pas réservé aux filles) pas mièvre du tout dans lequel on ne cesse de rire. Ce roman a paru dans une première version (Gaspard in
love) en
2006.
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du Roy-Soleil, tome 1-
Arthur Ténor
L’histoire :
En juillet 1686, Jean de Courçon a quitté depuis quelques mois sa campagne auvergnate pour entrer à
l’école des pages de Louis XIV. Après une intégration un peu mouvementée, il a trouvé dans sa nouvelle vie quelques motifs de satisfaction, dont une complicité très forte avec Prunelle, l’une
des « mains vertes » du château de Versailles. Mais d’étranges phénomènes se produisent dans les fontaines des jardins. Alors que le Roi s’y promène comme chaque jour, les jets d’eau changent
brusquement de couleur. Un autre jour, ils refusent carrément de fonctionner ! Plus tard, c'est la clé lyre ouvrant les vannes qui devient mystérieusement introuvable… Qui cherche à nuire au
plus beau joyau du pouvoir royal ? Avec Prunelle, la jolie jardinière, Jean décide de mener une enquête, rendue très délicate par sa charge de page de la Chambre du Roi. Celle-ci l’amènera,
de jour et plus souvent de nuit, à déjouer quelques mauvais tours, à explorer les souterrains de Versailles, mais aussi à recevoir de méchants coups. Il en viendra même à risquer sa vie, car
le saboteur est d’une détermination sans borne.
Thèmes :
Roman historique / Louis XIV / Jardins et château de Versailles / Aventure / Enquêtes / Intrigues et complots.
Et… amour !
Commentaire :
Voici le 1er tome très documenté d’une nouvelle série d’Arthur Ténor.
Qu’en dire ?
- Qu’il s’agit là d’un sympathique et nouveau roman historique d’Arthur Ténor et d’une lecture plaisante. Une lecture qui donnera envie aux lecteurs de se rendre sur le site du château pour retrouver les lieux décrits par Arthur.
- Qu’il s’agit d’un récit à l’intrigue enlevée au suspense efficace, un récit qui plaira aux filles et aux
garçons, une histoire rythmée dans laquelle l’humour et les bons mots ne sont pas absents. Bref, un agréable moment de lecture.